Livres et société bas-canadienne, croissance et expansion de « la librairie Fabre.
(1816-1855)
par Jean-Louis RoY
En France, grâce aux institutions et recherches de Lucien Febvre, d’Henri-Jean Martin, de Robert Escarpit, de Jean Queniart, de Robert Mandrou et d’autres, le livre est devenu objet de recherche historique, obli-: geant les chercheurs à superposer les dimensions économiques et sociales, intellectuelles et mentales qui surgissent de la richesse même de l’objet étudié, nommé « ferment » par l’initiateur de l’apparition du livre.
Au Québec, peu d’historiens du XIXe siècle ont évité l’écueil de la généralisation, quant aux dimensions culturelles et intellectuelles de notre passé et quant aux relations qu’entretiennent jusqu’en 1855 les «Bas-Canadiens» et la France. Les recherches des professeurs Hare et Wallot sur les imprimés dans le Bas-Canada, l’étude du professeur Galarneau, consacrée à la France devant l’opinion canadienne 7 (1760-1815) constituent, avec d’autres études, les premiers éléments d’un contrepoids essentiel. D’autres recherches effectuées par Dionne, Drolet, Gagnon 10, Houle, s’ajoutent à ces ouvrages fondamentaux.
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